jeudi 13 juillet 2017
AU COEUR DES FÖRETS DE CHRISTIAN SIGNOLS CHAPITRE 1
Je n'avais pas cinq ans le jour ou j'ai entendu pour la premiére fois mon pére parler aux arbres.
Ce devait étre à la fin de l'étè, quand la fôret se couvre de ses couleurs les plus plus chaudes, de l'or au brun, de la rouille au vermillon, qui sont ses ordinaires parures d'avant l'hiver.
L'orage arrivaitet les grands feuillus se balançaienten gémissant, pour appeler l'homme à leur secours.
Leur houle formidable me déportait sur le chemin qui sinuait entre les fougéres, me poussant aux épaules, me projetant d'un côté et de l'autre, comme sous la poigne terrible de l'ogre aux bottes de sept lieus.
Je sentais sa présence dans mon dos et j'avançais de toutes les forces de mes petites jambes en me demandant si je n'allais pas être emporté loin des miens pour toujours.
La nuit tombait, traînée par des nuages au ventre d'ardois, mais au lieu de se hâter vers nôtre maison, mon père s'était arrété sous le couvert d'un être gigantesque, il avait pris ma main et avait dit: N'aie pas peur, Bastien, l'orage ne passera pas par ici, mais un peu plus haut,
Ecoute.
La suite, de main sur la méme page.
Inscription à :
Publier les commentaires
(
Atom
)
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire