Ads by FlashBeatAd Options ACTUALITÉ CULTURE "La Petite Maison dans la prairie" bientôt massacrée au cinéma ? The Best 15 Christmas Presents For Children Under Ten. It’s Gonna Be A Beautiful Christmas. (Buzzwok) Le Point - Publié le 15/10/2014 à 07:01 - Modifié le 15/10/2014 à 09:37 VIDÉO. L'industrie hollywoodienne s'attaque à la série mythique des années 70. Pas sûr que le film corresponde au style désuet des épisodes originaux. Image extraite de la série "La Petite Maison dans la prairie". Image extraite de la série "La Petite Maison dans la prairie". © DR 227 19 Par MARC FOURNY C'est un vieux projet qui ressurgit des placards : selon le Hollywood Reporter, Sony Pictures est sur le point de lancer l'adaptation cinématographique de La Petite Maison dans la prairie, cette fameuse série qui raconte les heurs et malheurs d'une famille de migrants dans l'Amérique de la fin du XIXe siècle. Le projet a été confié à Sean Durkin, un jeune réalisateur peu connu, et le tournage devrait commencer au printemps prochain, même si aucun casting n'est encore dévoilé. L'idée n'est pas vraiment nouvelle : il y a deux ans, on apprenait que Sony développait déjà un projet sur la série mythique autour d'un script écrit par Albi Morgan, auteur de Shame et de La Dame de fer. À l'époque, le nom du réalisateur David Gordon Green circulait, sans pour autant être confirmé. Si les studios se sont tournés depuis vers un autre cinéaste, ils ont gardé la même scénariste, preuve qu'ils ont confiance dans le canevas qui ressuscite la famille Ingalls. 205 épisodes et 9 ans de succès Après Les Mystères de l'Ouest, Starsky et Hutch ou encore Drôles de dames, c'est donc une nouvelle série des seventies qui devrait faire son retour sur grand écran. Le succès n'est pas garanti sur facture, loin de là, mais quand la recette prend, elle peut rapporter gros, à l'exemple de Mission impossible, relancée avec Tom Cruise, qui a dépassé les 450 millions de recettes à chaque épisode - le cinquième étant prévu pour décembre 2015. Pourquoi donc se priver d'une telle manne sachant que La Petite Maison dans la prairie reste un souvenir d'enfance partagé par des millions de téléspectateurs. Si le premier film fonctionne, c'est le jackpot assuré pour des années ! C'est d'ailleurs ce qui s'est passé pour le lancement de la série culte : tout est parti d'un simple téléfilm intitulé La Genèse, diffusé en 1974, qui racontait la saga d'une famille de pionniers sans le sou en route pour l'Ouest américain, tiré du roman autobiographique de la vraie Laura Ingalls, devenue institutrice à la fin du XIXe siècle. Le pilote est un succès, le public américain adore, il veut connaître la suite des aventures familiales, le feuilleton est lancé, il va rebondir sur 205 épisodes jusqu'en 1983, avec des personnages attachants incarnés par Melissa Gilbert, Michael Landon ou encore Brenda Lea... Le piège de la mièvrerie Près de neuf cents acteurs vont se succéder pour faire revivre la vie rude des colons du Midwest, on tourne aux portes de Los Angeles dans un pré qui fait illusion autour d'une bicoque de bois, les intérieurs sont réglés en studio. La série, qui mêle bons sentiments, morale chrétienne et drames à répétition, utilise des ressorts suffisamment universels pour connaître un succès planétaire. Les familles et les enfants de tous les continents suivent avec régularité les aventures des Ingalls sur leur coin de terre qu'ils défendent dans l'adversité. Mais comment résumer un roman de 11 tomes et une série de plus de 200 épisodes en un film, aussi brillant soit-il ? Et comment éviter de tomber dans une certaine mièvrerie, qui contribue au charme désuet de la série, mais serait rédhibitoire pour la nouvelle génération, habituée aux jeux vidéo et à une violence crue ? Le choix du réalisateur apporte peut-être un début de réponse : le seul film qu'on lui connaisse est Martha Marcy May Marlene, qui décrivait les déboires et les états d'âme d'une jeune femme évadée d'une secte et terrifiée à l'idée de revoir son gourou... On demandera sans doute à Sean Durkin de jouer sur le suspense, les tensions psychologiques et les drames intimes. De quoi pimenter la nouvelle version de La Petite Maison dans la prairie. Ou de la massacrer, c'est à voir. REGARDEZ l'inoubliable générique de La Petite Maison dans la prairie :